top of page

Le Barbier de Séville

Deuxième opéra de la saison, le Barbier de Séville a su convaincre le public lors de la première, le 8 novembre dernier.


Le Barbier de Séville c’est l’histoire du comte Almaviva qui tombe amoureux de Rosina à Madrid et qui la poursuit jusqu'à Séville pour la convaincre de l’épouser, et c’est grâce aux talents d’un entremetteur qui n’est autre que Figaro (interprété par l’excellent Étienne Dupuis) que le comte va y arriver. C’est l’un des rares opéra où il n’y a pas de fin tragique qui se termine avec la mort de l’un des amants, mais bien un « Happy Ending » comme on les aime, et ça fait du bien.


L’œuvre du fabuleux Rossini était proposée en 2 actes, et ouvre sur un tableau que l’on retrouve tout au long de l’opéra –le balcon de Rosina. L’intrigue se met en place rapidement avec l’interprétation du comte Almaviva par Bogdan Mihai (qui est parfaite) nous exposant son amour pour la belle Rosina. L’élément de surprise est parfaitement maîtrisé avec l’apparition de Figaro depuis le parterre, ce qui a su surprendre les spectateurs assis tout prés (j’ai eu cette chance !). Commence ensuite l’air le plus connu de l’opéra « L’air de Figaro » qui nous emporte lyriquement, c’est beau et on ne veut pas que cela se termine. La suite de l’opéra se dévoile et chaque interprétation est suivie d’une salve d’applaudissements. Cet opéra-comique regorge d’éléments de surprise et le metteur en scène a parfaitement su limiter le jeu de ses acteurs afin d’éviter de tomber dans le grotesque. Il nous offre également une petite touche moderne quand entrent en scène des personnages tout de noir vêtus et portant une énorme boule sur la tête. Il s’agissait de la scène où Bartolo se laisse convaincre que la calomnie est une bonne idée pour éloigner le compte, on peut imaginer l’invasion de ces mauvaises pensées dans la tête du vieux médecin.

930132-habitue-barbier-seville-jeune-baryton.jpg

Étienne Dupuis emprunte les habits du Figaro encore une fois.

crédit photo: lapresse.ca

Le deuxième acte ouvre avec un comte déguisé en maître de chant après avoir porté le costume de soldat lors de l’acte précédent, Bartolo n’y voit encore que du feu. La supercherie continue et mène au mariage du comte Almaviva avec Rosina sans que Bartolo ne puisse l’arrêter. La dernière scène se clôture avec des confettis et des ballons roses qui tombent, une touche festive à un opéra drôle, coloré et très bien interprété.


On s’attendait à une seule chose à la fin, que notre fabuleux Figaro rase la barbe du grognon et peu sympathique Bartolo, bien que l’interprétation de l’italien Carlo Lepore fut excellente, pour le mettre à la mode du Movember !


Le Barbier de Séville est à l’affiche les 11, 13 et 15 novembre prochain et en supplément le 17 novembre également. Il y a des billets aussi peu chers que $20 alors aucunes excuses ;).


Sarah Takforyan

Suivez-nous 
  • Twitter Basic Black
  • Facebook Carré noir
Évènements à venir:
 
27/11/2014 Vernissage 
centre Hillel
 
29/11/2014 La fête des morts
 
03/12/2014 Arts et Entrepreunariat- Fresh Paint Gallery

 

 
 
D

 

 

 

Articles récents
recherche par mot-clé 
No tags yet.
bottom of page