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Oui, l’art fait du bien

  • comiteculturel
  • Oct 16, 2014
  • 2 min read

« Toucher de manière positive, c’est l’aspect qui me préoccupe le plus par rapport à l’art » – Claude Cormier, architecte paysagiste.


Dans le cadre de la Journée mondiale sur la Santé mentale le 10 octobre dernier, le Comité Culturel invitait M. Emanuele Setticasi, recherchiste et assistant à la scénarisation du documentaire « L’Art fait du bien », à présenter son film. Celui-ci commençait donc son discours en rappelant aux étudiants de HEC Montréal que certaines choses ne sont pas comptables. Et il citait l’artiste et auteur Marc Seguin, qu’on entendrait ensuite dans le film : « C’est dur à quantifier, c’est là le problème. On n’arrive pas à quantifier les bienfaits de l’art. Si on avait une grille qu’on pourrait faire comprendre à des analystes […] »


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Photo tirée du documentaire et présentant France à l'atelier d'art du musée des beaux-arts de Montréal.


Même les plus cartésiens d’entre nous ne sauraient nier la valeur de l’art dans la société et son importance comme vecteur d’intégration sociale. Le film nous en fait un témoignage émouvant. C’est à travers les différentes rencontres de personnes atteintes de maladies mentales et handicapées que le réalisateur parvient à nous convaincre que oui, l’art fait du bien. On découvre alors les défis d’Hugues, architecte atteint d’Alzheimer, de Véronique qui a souffert d’anorexie, de France, trisomique et artiste en herbe, Gilles, préposé aux archives pour le magazine Itinéraire et diagnostiqué bipolaire, et d’autres encore. Certains professionnels art-thérapeutes, psychologues, travailleurs sociaux et enseignants en art expliquent aussi leurs observations et affirment encore les bienfaits de l’art, autant par la pratique que par la contemplation. Le film est aussi ponctué par les interventions d’artistes majeurs de la scène culturelle montréalaise, tels que Marc Seguin et Claude Cormier déjà cités plus haut, Biz, le rappeur du groupe Loco Locass, l’artiste multidisciplinaire Nadia Myre, la cinéaste Louise Archambault, la chorégraphe et danseuse Marie Chouinard…

« Ce monde on ne l’envisage pas seulement avec sa tête, mais on l’envisage aussi avec ses tripes, avec son cœur. Et je crois que l’art est un des moyens les plus efficaces d’avoir une connaissance sensible du monde » affirme Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal.


Ce documentaire et le fruit d’une collaboration entre la boite de production AIDIA, dirigée par Jean-Sébastien Ouellet, le Musée des Beaux-Arts de Montréal, la Fondation de la Chenelière, et Télé-Québec qui diffusait le film encore cette semaine. La majorité des intervenants sont d’ailleurs des participants de programmes d’éducation et communautaires offerts au musée. Un musée des Beaux-Arts loin de l’élitisme traditionnellement attaché à la discipline, et de plus en plus proche du quotidien des citoyens, on l’espère.


Par Fred Corson

 
 
 

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